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18.2.04

la censure 

decidemment on alterne du francais a l'anglais... du moment que je ne fais pas trop de fautes. au sujet. j'ai ete voir une piece de theatre lundi, intitulee 'hinterland'. un genre de 'metropolis' annees 50; ce n'est plus l'industrialisation qui soit la problematique, mais plutot la mise en question du phenomene de societe qui s'en decoule, le couple 'parfait' avec le 2.2 kidz et tout le tra la la. on en profite pour ridiculiser la 'democratie' australienne, et le president Howard, en demontrant que la participation des troupes australiennes en Iraq etait abberante et surtout sans motivation. tout ceci pour dire que le tout etait tres comique, tres cynique, et on s'entend pour dire qu'on retourne a la maison bien 'repus' de notre soiree, sans perturbances a l'esprit. en fait, vue la censure assez marquee en australie, c'est un sujet qui aurait pu faire scandale. tout est dans la presentation... il me semble que de plus en plus, le comique, et surtout le cynisme donnent lieu a une sorte d'acceptation sans remords. "on le sait, on n'y peut rien... " "que voulez-vous, le monde changera jamais..." ce genre de complaisances se plait au theatre 'mainstream' australien. malgre l'execution fantastique et le fait que ce soit la piece la plus osee dont j'ai entendu parler depuis mon 'emigration', le cote tres 'safe' et un peu 'brady bunch' m'ont laisse froide. est-ce la forme de censure du 'western world'? cynisme? humour noir?
meme moi, je n'arrive pas a verser mon paquet dans ce 'weblog' - l'autocensure... !! qui lira, qu'est-ce qu'ils diront... etc. j'y travaille, j'y travaille. de toute facon, depuis quelques temps, le prive me semble pratiquement rendu public (houra pour le 'big brother' - me voila cynique...), drole que j'ai encore des troubles a ecrire des mots a l'ecran.
en passant, si ca chante a quelqu'un, vous pouvez poster des commentaires a mes delires... grace a bastien, mon consultant en technocratie... hehe
A+